L’obtention du permis de conduire n’est pas un jeu d’enfant. Pourtant, la plupart des conducteurs apprentis de l’auto-école «La Planète» ont pu surmonter avec succès les deux sortes d’épreuves à passer pour avoir entre les mains le papier officiel de pouvoir circuler librement sur les différents types de routes de Dakar, petits et grands et même les autoroutes qui mènent vers l’aéroport de la capitale sénégalaise. 

En principe, tout le monde s’accorde à dire que la théorie qu’est le passage du code de la route n’est pas vraiment un problème. En effet, l’essentiel consiste en grande partie, à bien maîtriser les principales directives que sont entre autres, les priorités, les panneaux, les feux rouges ou bien le sens de la marche. Pour ce faire, l’essentiel est de s’imprégner uniquement sur ce qui est contenu dans le livre relatif au monde de la circulation. 

Justement, en ce qui concerne le test sur le code de la route, les quelques centaines d’élèves candidats doivent suivre scrupuleusement les consignes des surveillants : s’asseoir tout droit, ne pas faire de bruits ni se regarder. D’ailleurs, une tentative de tricherie vaut un nouveau rendez-vous pour les six prochains mois. Sinon, la réussite à l’épreuve dépend de moins de fautes possibles, pas plus de 5 sur les 20 questionnaires. 

Pour ce qui est de l’examen de conduite, les postulants le qualifient comme un exercice difficile à cerner dans la mesure où les examinateurs exigent de ces derniers la réalisation parfaite d’un créneau entre deux piles de pneus. Dans la même foulée, il est important de se mémoriser et d’appliquer les petites astuces pour impressionner. Il s’agit, une fois sur le volant d’une voiture de pratiquer les bonnes gestes comme la mise de la ceinture de sécurité et le contrôle à priori du contact, du clignotant, du rétro ou bien le frein à main.  

En réalité, les futurs chauffeurs sénégalais notent un certain écart entre ce qui a été appris dans les établissements de conduite et la vie réelle une fois on se trouve sur le volant d’un véhicule. A titre d’illustrations, les panneaux «Interdit aux charrettes» ou «Arrêt car rapide» existent bel et bien dans les rues de ce pays. Par contre, ils ne sont pas mentionnés dans le livre du code de la route. A l’inverse, les panneaux comme les «Piste cyclable» ou «Risque au verglas» sont introuvables dans les grandes villes du Sénégal même s’ils sont cités dans le bouquin à étudier. Par ailleurs, les gens interprètent mal par exemple, l’utilisation des sens giratoires ou encore les sens interdits sans parler la difficulté causée par les feux tricolores.